
L’auteur
Yvon Coquil est né à Brest et y a travaillé une trentaine d’années sur les chantiers navals. Une partie de son enfance s’est déroulée dans un village du Centre Bretagne où se situe l’intrigue de Black Poher, son premier roman, qui a obtenu le Prix du Goéland Masqué en 2008. Depuis, il a publié Métal Amer, une première fois en 2017 chez Sixto et cette fois-ci en poche. En 2023, paraîtra un nouveau recueil dans la même veine, Vagues, toujours aux éditions Goater.
Les nouvelles
Quinze nouvelles noires. Quinze brassées de vie ouvrière. Un réalisme rêche teinté d’une piquante dérision. Des récits brut de décoffrage. « L’auteur a travaillé sur les chantiers navals à Brest, notamment en tant que charpentier-tôlier. Il n’aime rien tant qu’appeler la fiction pour dire sa vérité. » L’action se situe en partie dans cette « Fin de terre », dans les quartiers populaires et les cales sèches. Dans ces quinze récits, Yvon Coquil raconte un monde qui fut le sien, une famille avec ses hauts et ses bas, ses fureurs et ses douleurs. Témoin actif des soubresauts, luttes et détresses de cette masse dite ouvrière, il nous conte son quotidien avec cette tendresse fraternelle qui vous remue les tripes. Les coudes sont sur les comptoirs, les corps sont meurtris par les conditions de travail, la débrouille est de mise, la grève gronde, les humeurs sont mauvaises, le syndicat n’est pas loin, le passé ressurgit. Ils font de la résistance. Même quand tombent les désespérés.