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Tous les autres Auteurs présents au Festival 2019

Hector Mathis

Ko ou chaos ?

Pour son premier roman, né d’un sentiment d’urgence radical, Hector Mathis jeune auteur prodige, nous entraine dans un roman noir dont l’écriture bouleversante nous plonge dans un voyage au bout d’un gris troublant et prémonitoire.

Sitam, jeune homme fou de jazz et de littérature, tombe amoureux de la môme Capu. Elle a un toit temporaire, prêté par un ami d’ami. Lui est fauché comme les blés. Ils vivent quelques premiers jours merveilleux mais un soir, sirènes, explosions, coups de feu, policiers et militaires envahissent la capitale. La ville devient terrifiante…

Bouleversés, Sitam et Capu décident de déguerpir et montent in extremis dans le dernier train de nuit en partance. Direction la zone – « la grisâtre », le pays natal de Sitam. C’est le début de leur odyssée. Ensemble ils vont traverser la banlieue, l’Europe et la précarité…

Nerveux, incisif, musical, K.O. est un incroyable voyage au bout de la nuit. Ce premier roman, né d’un sentiment d’urgence radical, traite de thèmes tels que la poésie, la maladie, la mort, l’amitié et l’errance. Il s’y côtoie garçons de café, musiciens sans abris et imprimeurs oulipiens.

Splendide et fantastique, enfin y règne le chaos.

Hector Mathis, « KO » éditions Buchet Chastel

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Denis Soula

A la mort, à la vie

Deux femmes, deux destins et une partition commune. La douleur du deuil de l’une, la vie dans les services secrets de l’autre font de ce roman noir, bref et sensible une invitation à conjurer la vie et à la regarder en face.

Deux femmes dans la France d’aujourd’hui.

La première endure depuis plusieurs mois le deuil de la plus jeune de ses filles. La seconde est tireuse d’élite, chargée d’éliminer des criminels de guerre.

Ces deux femmes confrontent l’existence à sa fin, histoire de voir ce qu’il en reste lorsque les malheurs s’y empilent.

Comment survivre au chagrin et au malheur sans s’abandonner au désespoir ? Les héroïnes de Deux femmes parlent peu ; l’auteur prend donc le parti – par une narration aux tonalités de journal intime – de les comprendre de l’intérieur. « La plupart du temps, je reste en tête à tête avec ma peine (…). Je réponds, mais c’est de l’automatique, du congelé ».

Denis Soula est né à Figeac en 1966. Il est l’un des réalisateurs de Jazz à Fip et écrit parfois dans Rolling Stone ou Libération.

Denis Soula, « Deux femmes » éditions Joëlle Losfeld

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Marc Villard

Sur la route !

Marc Villard a de multiples talents. Particulièrement dans l’écriture ! Chroniqueur de rock et de jazz, auteur de nouvelles (plus de 500 !) dites de néo-polar, de scénarios de BD, il est aussi directeur de collection aux éditions In8 et propose aussi lectures en musique et des lectures dessinées.

Habitué du festival le Goéland Masqué, il revient cette année avec un nouveau roman détonnant : Sur la route avec Jackson Pollock.

Le roman se déroule pendant les dernières années de la vie de Jackson Pollock, qui trouvera la mort dans un accident de voiture en 1956.

Un casse dans une banque permet aux braqueurs de mettre la main sur deux toiles du maître. Mais la banque appartient à la mafia, et Jackson est bourré vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Le personnage de Pollock donne du volume à l’intrigue et Marc Villard s’amuse et nous intrigue avec à la fois des références picturales et des personnages réels.

Un texte court, dense et lumineux où l’art se mélange avec le polar et aussi dans l’alcool !

Marc Villard, « Sur la route avec Jakson » Cohen Cohen éditeurs

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Jean Bernard Pouy

Quand Pouy et Raynal s’amusent avec Alexandre Dumas !

Jean-Bernard Pouy et Patrick Raynal viennent cette année au festival avec un roman écrit à deux mains ! Et quel roman, puisque les deux comparses ont choisi de s’inspirer du chef d’oeuvre de Dumas, Le Comte de Monte Cristo.

Avec JB Pouy, grand nom du polar français (et également Président du prix du Goéland Masqué) et Patrick Raynal, ex-directeur de la série noire et romancier, Dumas est bien de retour ! OEuvre de fiction, hommage assumé, réécriture et réinvention, oeuvre polémique aussi, engagée, prenant fortement parti – comme Dumas – contre l’hypocrisie des forts et des nantis, Lord Gwynplaine est un roman romantique et iconoclaste, servi par une langue jubilatoire.

Ce livre est un hommage au chef d’oeuvre d’Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo.

Partant de la même trame, qu’ils s’appliquent à suivre au plus près, en la réinventant à l’usage des lecteurs du XXIe siècle, les auteurs imaginent les aventures d’un jeune homme, Erwan Le Dantec, qui est arrêté, jeté en prison, puis qui s’évade, devient immensément riche et s’applique à se venger méthodiquement de tous ceux qui ont précipité sa chute.

Le défi est réjouissant car tout est rendu contemporain.

L’occasion pour les auteurs de servir une truculente série de personnages, de dresser l’épouvante de notre temps et de prendre parti.

JB Pouy & Patrick Raynal, « Lord Gwynplaine » éditions Albin Michel

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Benoît Severac

Urgence !

Une jeune albanaise à la merci des proxénètes, une vétérinaire qui veut créer une clinique ambulante pour les animaux des SDF, une cheffe de groupe de la brigade de Police Nationale.

Un roman en plein cœur des détresses diverses qui touchent les exclus du système libéral

Bien que tout les oppose, deux femmes ont une forme de respect mutuel qui se construit peu à peu alors qu’elles s’intéressent, sans vraiment collaborer, au cas de deux prostituées albanaises et d’un très jeune enfant découverts lors d’une descente chez des Gitans qui les cachaient de leurs proxénètes.

La policière et la vétérinaire vont découvrir les lisières du monde de la misère et du handicap. Et voir aussi qu’il y a toujours plus faible que soi à exploiter.

Un constat sans appel sur une société à la dérive.

Benoît Severac, « 115″ éditions La manufacture de livres et Pocket

 

 

 

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Yvon Coquil

Brest in black

Un nouveau titre d’Yvon Coquil est toujours un événement pour le Goéland Masqué. Et cette fois le lauréat du prix 2007 du premier roman du festival est encore au rendez-vous pour un voyage bien noir, à Brest bien entendu.

Lucas, soudeur aux chantiers navals de Brest, peut perdre sa place suite à un plan de licenciements. Il pense échanger son poste contre celui de Marco, bientôt à la retraite. Mais celui-ci est introuvable. Parallèlement, le trafic de drogue connaît de beaux jours près des docks.

Dans un style acéré et puissant Yvon Coquil nous entraine dans une novella où ouvriers côtoient trafiquants des cités.

Une plongée très réaliste dans le monde précaire des salariés des chantiers navals. Sans oublier la très belle relation d’un père avec son fils qui s’insinue avec justesse dans le récit.

Yvon Coquil a travaillé de longues années sur les chantiers navals. Il vit toujours à Brest.

Yvon Coquil, « Liste noire » collection Polaroid dirigée par Marc Villard aux éditions in8

 

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Thomas Cantaloube

Drôle de coulisses

Thomas Cantaloube chronique, du 12 juin 1959 au 26 avril 1962, une métropole déchirée par la guerre d’Algérie. Au même moment se succèdent, dans le Sahara, les premiers essais nucléaires français.

Par l’entrelacs intelligent de fiction et de faits réels, Thomas Cantaloube, grand reporter à Mediapart, signe un premier roman saisissant de maîtrise.

Automne 1959. L’élimination d’un avocat algérien lié au FLN tourne au carnage. Toute sa famille est décimée. Antoine Carrega, ancien résistant corse qui a ses entrées dans le Milieu, Sirius Volkstrom, ancien collabo devenu exécuteur des basses œuvres du Préfet Papon, et Luc Blanchard, jeune flic naïf, sont à la recherche de l’assassin.

Une chasse à l’homme qui va mener ces trois individus aux convictions et aux intérêts radicalement opposés à se croiser et, bien malgré eux, à joindre leurs forces dans cette traque dont les enjeux les dépassent.

Ce premier roman, solidement documenté, revient avec sobriété et précision sur un épisode fort de la fin de l’Empire colonial français et son héritage problématique.

L’auteur Thomas Cantaloube est grand reporter au pôle international de Mediapart.

Thomas Cantaloube, « Requiem pour une République » Série Noire

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Sonja Delzongle

Thriller glacial

Ambiance gelée pour un thriller mêlant catastrophe écologique et lutte pour la survie. Un peu écolo, un peu scientifique, énormément haletant, une virée terrifiante dans la nuit permanente d’un Groenland balayé par le blizzard envoutant.

Base Arctica, région de Thulé. Huit scientifiques découvrent un bœuf musqué pris dans la glace. Il n’est pas seul. Le chef de la mission, Roger Ferguson, fait appel à Luv Svendsen, spécialiste de ce type de phénomènes.

A son arrivée, un membre de l’équipe disparaît. Et nous voilà embarqués vers une aventure extrême faite de nombreux rebondissements.

Et pour ne pas mourir, les personnages attachants de Sonja Delzongle repousseront très loin leurs limites.

Sonja Delzongle, « Boréal » éditions Denoël

 

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Philippe Georget

Amère et lumineux

Philippe Georget vit sur la côte méditerranée occidentale. Il écrit des polars sondant notre monde actuel.

Ce roman noir lumineux et très sensible a pour décor les migrants qui traversent la méditerranées au péril de leur vie.

Sans concession mais avec subtilité, cette traversée littéraire nous éclaire sur des drames humains malheureusement quotidiens.

Ostiolum, petite île de Méditerranée, se peuple chaque année de touristes venus profiter de son soleil et de ses eaux claires. Mais sur ses plages, certains matins, on y ramasse plus de cadavres que de coquillages.

Louka Santoro, journaliste dilettante, ne s’habitue pas à ces morts. Lorsqu’il découvre sur une épave les corps d’un couple enchaîné, il soupçonne un drame non ordinaire. Au delà de l’intrigue, Philippe Georget évoque les itinéraires, les épreuves traversées, les rêves de ses personnages si attachants.

Son héros Louka Santor, généreux et humaniste, âme romantique pourtant ancrée dans le réel, nous charme par sa ténacité, son ouverture, son humour et sa sensibilité.

Aussi grave que soit le sujet, le roman s’achève donc sur des perspectives lumineuses

Philippe Georget, « Amères méditerranée » éditions In8

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Pascal Dessaint

Nature en noir

Naturaliste et ornithologue passionné, Pascal Dessaint a consacré plusieurs romans noirs aux questions environnementales.

Dans Un homme doit mourir il questionne sur les dépressions des amoureux de la nature, entre dunes des Landes et Zone à Défendre.

Boris, naturaliste, est expert auprès des industriels qui veulent installer des projets controversés dans certains territoires. Il s’arrange pour que ses rapports soient favorables aux projets.

Dans un paysage de mer, de dunes et de pins, qui ressemble à Hossegor, une maison futuriste et cossue se dresse. Son propriétaire a imposé cette construction dans une nature sauvage, grâce au pouvoir de son compte en banque.

Dans cette même contrée, un groupe industriel veut implanter une unité de stockage de matières dangereuses. Pour les opposants, c’est une Zone A Défendre, un conflit qui couve. Dans ce roman noir plein de bruit et de fureur.

Pascal Dessaint s’intéresse ici à un thème d’actualité brûlant, celui des ZAD (Zones à Défendre) et les combats menés par les défenseurs de l’environnement face aux projets industriels.

On retrouve l’écriture soignée, sensuelle et lyrique de l’auteur au coeur de l’ambiance particulière des Landes.

Pascal Dessaint, « Un homme doit mourir » Editions Rivages

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Jean-Yves Martinez

Neige au soleil noir

Depuis son pays d’origine, un jeune réfugié sénégalais sans papiers part à la recherche de Monsieur Denis, un humanitaire rencontré sur place. Son aventure le mènera dans la Drôme pour un huis clos sous tension.

Quand un réfugié sénégalais sans papier se retrouve en tête à tête avec la femme du propriétaire des lieux, on sait déjà que Jean-Yves Martinez maitrise parfaitement l’art du suspense. Et tout cela au milieu de nulle part en pleine forêt dans le froid et la neige !

Un roman à rebrousse poil qui évoque avec justesse les problématiques liées à l’humanitaire. En arrière-plan, un mystérieux Cahier noir, un humanitaire disparu et un inquiétant gendarme.

Huis clos tout en tension et suspense et belle réflexion sur la violence, violence intime, violence d’État, qui s’infiltre là où on ne l’attend pas.

Jean-Yves Martinez, « Les enchainés » éditions du Seuil

 

 

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Cloé Medhi

Une vrai révélation

« Un sublime roman noir. Une écriture parfaitement maîtrisée au service de personnages magnifiques. Une vraie révélation. Il n’y en a pas si souvent. Ne la ratez pas. »  

Une petite ville semblable à tant d’autres… Et puis un jour, la bavure… Un contrôle d’identité qui dégénère… Il s’appelait Saïd. Il avait quinze ans. Et il est mort… Moi, Mattia, onze ans, je ne l’ai pas connu, mais après, j’ai vu la haine, la tristesse et la folie ronger ma famille jusqu’à la dislocation…

Plus tard, alors que d’étranges individus qui ressemblent à des flics rôdent autour de moi, j’ai reconnu son visage tagué sur les murs du quartier. Des tags à la peinture rouge, accompagnés de mots réclamant justice ! C’est à ce moment-là que pour faire exploser le silence, les gens du quartier vont s’en mêler, les mères, les sœurs, les amis… Alors moi, Mattia, onze ans, je ramasse les pièces du puzzle, j’essaie de comprendre et je vois que même mort, le passé n’est jamais vraiment enterré ! Et personne n’a dit que c’était juste…

Cloé Medhi, « Rien ne se perd » éditions Jigal Polar

 

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Pierre Pouchairet

Un flic peut en cacher un autre

Pierre Pouchairet, flic à la retraite, est un romancier prolixe. Nombreuses de ses enquêtes se passent en Bretagne, mais pas que ! Des polars authentiques, très réalistes et souvent effrayants.

Les titres de l’ancien commandant de Police sont salués par la critique et récompensés, entre autres, par le Prix du Quai des Orfèvres 2017 (Mortels Trafics) et le Prix Polar Michel Lebrun 2017 (La Prophétie de Langley).

En 2018, il a été finaliste du Prix Landerneau avec Tuez les tous… mais pas ici. Ses derniers ouvrages sont publiés aux éditions Palémon où l’on retrouve Léanne, cheffe de la PJ du Finistère.

Avec son style direct et percutant, Pierre Pouchairet dépeint, sans stigmatisation aucune, la réalité brute de notre Histoire contemporaine.

Ce qui montre, si c’était encore à prouver, combien la fiction est un outil précieux pour la compréhension du réel. !

Pierre Pouchairet, « Mort en eaux grises » éditions Jigal « La cage de l’Albatros » éditions Palémon

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Jean-Christophe Tixier

D’un bagne à l’autre

Quand un auteur reconnu pour ses romans jeunesse s’essaie au roman noir, la réussite est totale. Les mal-aimés, porté par une écriture quasi hypnotique, témoigne d’une jeunesse sacrifiée et des non-dits qui broient
les communautés rurales.

1884 : Une maison d’éducation surveillée ferme ses portes. Des adolescents décharnés quittent le bagne sous le regard des paysans qui sont aussi leurs geôliers.

Quinze ans plus tard, l’ombre du bâtiment plane toujours. Les habitants ont beau feindre de l’ignorer, les terribles souvenirs qu’il contient continuent d’étouffer leur communauté. Aussi, lorsqu’une jument se putréfie ou qu’un troupeau de chèvres est décimé par une maladie, il faut des responsables.

Les habitants, tous coupables ou complices de monstruosités, s’accusent du mal qui rôde. Dans ce chaos, c’est aussi l’itinéraire de Blanche, une jeune fille abusée par son oncle, qui tente d’échapper au fatalisme et à la violence à laquelle elle est destinée.

Jean-Christophe Tixier, « Les mal-aimés » éditions Albin-Michel

Et pour la jeunesse, un roman sur les migrants. « La traversée » éditions Rageot

 

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Dominique Delahaye

No limit

Art Pepper est un immense saxophoniste. Sa discographie prolifique est un voyage à travers le jazz : swing, bop, free, latin, funk, ballades, il a (presque) tout joué, sans jamais rien perdre de son style. La marque des plus grands. Sa musique a évolué au gré de ses influences et de ses rencontres. L’inventivité et le lyrisme de ses improvisations pourraient presque faire oublier qu’il est aussi un technicien hors pair.

S’il était hanté par la musique et l’idée qu’il se faisait de la perfection, il a souvent sombré dans de nombreuses addictions qui ont en partie ruiné sa carrière. Impossible de faire la part des choses entre l’insatiable quête musicale de l’artiste et les chaos de sa vie personnelle. Dans les deux cas, les expériences extrêmes l’ont toujours irrémédiablement attiré. La mise en danger permanente, comme mode de vie.

Jazz et roman noir, l’idée n’est pas neuve. Mais peut-être jamais leur rencontre n’a été aussi légitime que dans Straight life, la biographie qu’il a écrite à quatre mains avec sa femme Laurie.

C’est la lecture de ce texte magnifique autant que l’écoute de ses fantastiques enregistrements, qui nous ont donné envie de nous lancer dans l’aventure de ce livre/disque en hommage à ce grand du saxophone alto. À travers les textes et les arrangements des titres que nous avons choisis, nous voulons montrer l’étonnante modernité de la musique et de l’écriture d’Art Pepper.

Dominique Delahaye, « No limit » édition Petit à petit

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Jacky Schwartzmann

Polar en pension complète

Après Demain c’est loin, Jacky Schwartzmann revient avec un polar aux accents de cigale, de comptes en Suisse, et de syndrome de la page blanche. Un polar drôle, nerveux et tendre.

Un gigolo vieillissant et un prix Goncourt esseulé comptent les morts dans un camping de La Ciotat.

L’histoire d’une amitié particulière, aux conséquences déroutantes ; avec une belle histoire d’amour à l’intérieur. Mais aussi la dure réalité des campings un peu beauf bondés de « gens normaux ».

Un terrain fertile pour l’humour décapant et un peu vachard de l’auteur.

Jacky Schwartzmann, « Pension compète » éditions du Seuil

 

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Sophie Chabanel

Chat alors !

Que vous aimiez les chats ou que vous les détestiez, ce livre est fait pour vous. Avec beaucoup de malice et d’humour, Sophie Chabanel tresse avec Le Blues du chat une affaire réjouissante qui vaut son pesant de croquettes !

Un chat dépressif, des crevettes roses, une cérémonie qui tourne au drame, des fours solaires et un curé bien trop séduisant : autant d’ingrédients pour une enquête-cocktail menée par l’étonnante commissaire Romano et son fidèle adjoint Tellier.

Duo aussi improbable qu’efficace. Qui a tué l’ancien banquier véreux en pleine remise de légion d’honneur ?

Ce ne sont pas les suspects qui manquent, mais il s’agira quand même de mettre la main sur le bon. Une enquête sous le signe de la légèreté et de l’humour.

Après Les griffes du chat, l’auteure livre ici un deuxième roman fort réjouissant.

Sophie Chabanel, « Le blues du chat » éditions du Seuil

 

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Gérard Streiff

Dans « Le Demi-frère« , le nouveau roman de Gérard Streiff, nous retrouvons avec plaisir deux personnages déjà présents dans l’œuvre de l’auteur.

Mais, alors que Racine est toujours libraire, un libraire itinérant qui parcourt nos belles contrées gauloises avec son camion bourré de livres, Chloé Bourgeade, quant à elle, n’est plus journaliste aux Papiers nickelés et a choisi de devenir détective privée après avoir repris ses études de droit section « Enquêtes privées » de la fac de Paris 2-Melun.

Elle a décroché dans la foulée un premier emploi dans une agence (Le Sémaphore) et, pour sa première enquête, se doit de retrouver Claire, la fille de son amie Isabelle Prigent qui, une fois de plus, a réussi à échapper à tous les radars. Après une recherche rondement menée, elle retrouve cette dernière qui a atterri dans une sorte de squat militarisé régi par des identitaires flirtant avec l’extrême droite.

Puis, à la demande de Racine, se lance sur les traces du passé de sa mère (il pense avoir un demi-frère dans la nature). Et les événements s’enchaînent nous menant même jusqu’en Espagne, la Costa del Sol plus exactement et ses plages de sable fin.

C’est en tout cas de bien agréables aventures qui peuvent être mises sans souci entre toutes les mains. Bref, on a bien compris autrement qu’à notre plus grand plaisir nous n’en avons pas fini avec nos deux sympathiques personnages : de nouvelles enquêtes semblent déjà poindre à l’horizon…

Gérard Streiff, « Le Demi-frère » Éditions SCUP/La Déviation

 

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