Ce prix récompense un premier roman dans le genre policier ou noir édité en France dans l’année précédente (ce qui fait qu’un auteur peut déjà avoir publié dans un autre genre). Il va de soi que les éditions à compte d’auteur sont exclues de notre corpus.
Modalités d’attribution
La présélection
La présélection se fait dans les 9 bibliothèques ou médiathèques du Pays Bigouden Sud, à savoir celles de :
Combrit/Sainte-Marine, Le Guilvinec, L’Île Tudy, Loctudy, Penmarc’h, Plobannalec/Lesconil, Plomeur, Pont- L’Abbé et Treffiagat/Lechiagat.
Nous répartissons dans celles-ci les ouvrages qui nous ont été envoyés par les maisons d’édition à titre de « service-presse ». Tout lecteur désirant participer à la présélection s’engage, une fois le livre lu, à remplir la fiche de lecture anonyme incluse dans l’ouvrage (si elle est manquante la demander) avec ou sans commentaires, à ne prendre qu’un livre de la présélection à la fois, à ne pas conserver le livre plus de 15 jours. Il n’est pas demandé au lecteur de lire tous les ouvrages présentés. La compilation de ces fiches de lecture nous permet d’attribuer une note à chaque livre et donc de n’en garder que les 6 mieux notés à soumettre au jury.
Le Jury
Le jury est composé d’au moins 18 personnes, il comprend un membre désigné par chaque bibliothèque-partenaire, et des membres choisis par le C.A. de l’association. La durée du mandat des jurés est limitée à 3 ans. Il est placé sous la présidence de Yvon Coquil.
Les neuf juré(e)s du collège des bibliothèques sont adhérent(e)s de celles-ci et couvert(e)s par l’assurance du Collectif des Bibliothèques du Pays Bigouden Sud, les juré(e)s du collège de l’association en sont membres et couvert(e)s par l’assurance souscrite par l’association. Rien ne s’oppose à ce que les juré(e)s du collège des bibliothèques adhèrent à l’association à titre personnel.
La sélection
C’est le travail du jury qui se réunit au moins 3 fois dans l’année.
Une première réunion est organisée en décembre pour faire connaissance et se répartir les livres en compétition.
Dès que tous les jurés ont lu les 6 ouvrages en concurrence, on prévoit une deuxième réunion début mars au cours de laquelle 3 livres seront retenus. Le vote sera à bulletin secret Les absents exprimeront leur vote par courrier, courriel ou par procuration en indiquant l’ordre de leur préférence. Les 3 livres retenus seront transmis au président du Jury; ils seront annoncés sur le site de l’association, dans la presse et aux éditeurs concernés sans faire référence à leur classement.
En présence du président du jury, la dernière réunion permet de désigner le lauréat. Le vote se fera à bulletin secret. Les absents s’exprimeront par courrier, courriel ou procuration. En cas d’ex aequo la voix du président est prépondérante.
Assiduité et confidentialité
Les jurés doivent faire preuve de la meilleure assiduité aux réunions. En ne se manifestant pas (courrier, courriel ou téléphone) lors d’une réunion, ils s’exposent à ne pouvoir participer au vote. Il est instamment demandé aux jurés de ne pas divulguer le classement du premier tour et de faire preuve d’une discrétion absolue en toutes circonstances, y compris après la publication des résultats définitifs. Les discussions entre jurés ne doivent, en aucun cas, être communiquées.
2026
Après analyse des fiches d’évaluations remises par les bibliothèques partenaires, la sélection du prix du 1er roman 2026 est la suivante (par ordre alphabétique du nom d’auteur) :
- Le vent des fous de Vincent Azé (Cairn)
- Les Saules de Mathilde Beaussault (Cadre noir)
- Les Champs impurs de Jean-Marc Butterlin (Presses de la Cité)
- Kanaka de Stéphane CHAMAK (Éditions Le mot et le reste)
- Les bons sentiments de Karine Sulpice (Liana Levi)
- Pour tout l’or de Brest de Wazo (Éditions Lajouanie)
2025
Le jury du prix du premier roman présidé par Yvon Coquil a désigné son lauréat 2025. Le prix est attribué à Thierry Aguila pour Bonaventura aux Éditions l’écailler.
2024
Le jury du prix du premier roman présidé par Jean-Bernard Pouy a désigné sa lauréate 2024. Le prix est attribué à Sophie Lebarbier pour Les liens mortifères aux Éditions Albin Michel.
2023
Le lauréat 2023 du prix du premier roman du Goéland Masqué est Lionel Destremau pour Gueules d’ombre, le livre a été choisi par les 17 membres du jury présidé par JB Pouy à l’issue de débats fervents mais courtois.
2022
À l’issue de débats passionnés, argumentés, pertinents et fort courtois a été choisi au premier tour à la majorité des suffrages exprimés Alabama 1963 de Ludovic Manchette & Christian Niemiec (Éditions du Cherche Midi).
2021
Lors de sa dernière réunion du 21 mai 2021, le jury du prix du premier roman du Goéland Masqué, présidé par Jean-Bernard Pouy a désigné le prix 2021 du Goéland Masqué à Benoît Vitkine pour Donbass.
2011 – 2020
2020
La dernière réunion du jury pour l’attribution du prix du Goéland Masqué a eu lieu vendredi 3 avril à 18h00. Celle-ci n’a pu se passer de manière classique à cause du confinement et à la non-possibilité de se réunir. La moitié des juré(e)s avait choisi d’argumenter et de voter par courriel, l’autre moitié avait opté pour une visioconférence. Le débit internet étant fluctuant et aléatoire la visioconférence s’est transformée en audioconférence, c’est dans ces conditions quelque peu « acrobatiques » que les débats ont eu lieu.
Après l’analyse du président du jury Jean-Bernard Pouy, chaque juré présent s’est exprimé malgré des difficultés inhérentes à l’audioconférence.
Contrairement aux autres années le vote a été plus que serré puisqu’il a fallu un troisième tour pour départager les deux livres restant en compétition.
C’est le roman de Gwenaël Le Guellec : Armorican psycho qui a été primé.
Le Prix du Goéland Masqué dont le partenaire est Intermarché Pendreff est doté d’une somme de 1000,00 €.
Traditionnellement le prix est remis durant le festival du Goéland Masqué de la Pentecôte, malheureusement les événements actuels nous ont obligé à reporter le festival en 2021. Néanmoins nous prévoyons la traditionnelle rencontre entre le lauréat 2020 et le président du jury du Prix du Goéland Masqué à l’automne 2020.
2019
Lauréat du Prix 2019 : Le vieux pays de Jean-Pierre Rumeau (Albin Michel).
Ce livre sombre met en scène un héros solitaire de 67 ans, vivant dans une ville fantôme, vestige du passé, l’ancien centre de Goussainville (Val-d’Oise), abandonné dans les années 1970, à cause de sa situation dans l’axe des pistes de l’aéroport Roissy-Charles de Gaule, et ainsi baptisé le vieux pays.
2018
Présidé par Jean-Bernard Pouy, le jury de l’association Le Goéland Masqué (Penmarc’h, Finistère) a décerné son Prix littéraire 2018, distinguant un premier roman dans le genre noir ou policier paru l’année précédente, à Benoît Philippon pour son livre Cabossé publié aux Éditions Gallimard dans la collection Série noire.
La remise officielle du Prix, doté de 1000 €, aura lieu le samedi 19 mai lors de l’inauguration du festival.
Le premier roman de Benoît Philippon est un mélange de conte et de road movie dont le moteur est une histoire d’amour fusionnel Roy, ancien boxeur à l’histoire familiale dramatique, et Guillemette, poursuivie par son ex violent, sont entraînés dans une fuite en avant et rencontrent dans leur errance des personnages hauts en couleur. L’auteur démontre dans son livre qu’à l’instar de son héros son style a du punch. Quand il ne s’inspire pas du cinéma dans des dialogues à la manière d’Audiard ou de Blondin, il y fait entendre sa propre voix, qui tape juste, d’une écriture très dure, violemment énervée, avec des dérapages pulsionnels éclairés d’une certaine forme de poésie.
Marie Penn’Du.
2017
Le prix 2017 du Premier roman est attribué à Dedans ce sont des loups de Stéphane Jolibert aux Éditions du masque.
Aux confins du Grand Nord, dans un paysage de glace et de neige, une bourgade survit autour de l’activité du Terminus : hôtel, bar et bordel. Nul ne sait à qui appartiennent les lieux mais ici se réfugie la lie de l’humanité et ici s’épanouissent les plus bas instincts.
Dans ce milieu hostile, Nats fait son boulot avec application, jusqu’au jour où débarque un homme au visage familier, et avec lui, une flopée de mauvais souvenirs. Dès lors, tandis que la neige efface le moindre relief du paysage. Tandis que la beauté de Sarah chamboule son quotidien. Tandis que le vieux Tom lui raconte le temps où les loups tenaient les chiens à distance. L’esprit de vengeance tenaille Nats, impérieux, dévorant.
Les 3 livres retenus à l’issue de la présélection pour le Prix 2017 du Goéland Masqué étaient par ordre alphabétique du nom de l’auteur :
- Trop de morts au pays des merveilles de Morgan Audic (Rouergue noir).
- Pop fiction d’Anne-Céline Dartevel (Éditions IN8).
- Dedans ce sont des loups de Stéphane Jolibert (Éditions du masque).
2016
Sous la présidence de Jean-Bernard Pouy, le Prix du Goéland Masqué 2016 a été décerné le vendredi 1er avril à Sophie Henaff pour son roman Poulets Grillés (Albin Michel).
2015
La présélection dans les 8 bibliothèques du Pays Bigouden Sud (Plomeur, Pont- L’Abbé, Combrit, Loctudy, Plobannalec, Treffiagat, Le Guilvinec et Penmarc’h) nous ont permis de récolter 351 fiches de lecture dont 139 (39,60%) commentées.
Les 2 autres ouvrages sélectionnés pour le Prix 2015 (par ordre alphabétique du nom de l’auteur) :
- Terminus Belz d’Emmanuel Grand (Ed. Liana Levi)
- Yeruldelgger de Ian Manook (Albin Michel)
2014
Le Prix 2014 a été attribué à Hubert Tézenas pour L’or de Quipapá (Édition L’Écailler).
Ça sent la corruption et la bagasse dans la fournaise de cet automne 1987 au Pernambouc. Alberico Cruz, agent immobilier à Recife, se trouve accusé à tort du meurtre de Policarpo, président du syndicat des travailleurs de Quipapà. Aidé du journaliste Osvaldo Lamenza, il va découvrir que violence et mise en esclavage sont de règle dans le monde des seigneurs de la canne, encouragés par la politique d’indépendance énergétique du pays basée sur la production de ce carburant dit écologique, le bioéthanol.
La sobriété de l’écriture de Hubert Tézenas sert une histoire bien structurée, avec des personnages crédibles et une fin qui ne donne pas dans l’angélisme.
La narration au présent de l’indicatif, dans de courts chapitres, se fait à la troisième personne pour accompagner A. Cruz dans son enquête, et à la première personne pour témoigner de la folie de Kelbian Carvalho, fils d’un riche planteur.
Marie Pen’Du
2013
Le Prix du Goéland Masqué a été attribué à Karim Miske (Editions Viviane Hamy) pour Arab Jazz.
À Paris, le 19 est un arrondissement des plus cosmopolite : sushis kasher, restaurant turc, coiffeur juif, libraire arménien…
Seul Ahmed Taroudant demeure à l’écart : prisonnier de son histoire, rêveur, lecteur fou de polars… jusqu’à ce qu’il découvre le corps affreusement mutilé de sa voisine et amie, Laura Vignola, attaché au-dessus de son balcon. Il comprend vite qu’il constitue le coupable idéal. L’horreur de la situation l’extirpe de sa léthargie, et il va collaborer avec les lieutenants de la Crim’ qui mènent l’enquête, la flamboyante Rachel Kupferstein et le Breton Jean Hamelot. Les imaginations s’enflamment. Mais, ensemble, ils détiennent les éléments pour décrypter cette mort. Un meurtre symbolique exécuté par un fou de Dieu loubavitch ou salafïste ? Qu’en est-il du père de Laura, Témoin de Jéhovah, dont l’influence s’étend jusqu’à New York ? Quel rôle joue le Godzwill, cette si jolie pastille qui traverse les frontières ?
Foisonnant, pétri de sons, de musiques et de parfums, Arab Jazz est le premier roman de Karim Miské. Né en 1964 à Abidjan d’un père mauritanien et d’une mère française, il réalise depuis vingt ans des documentaires sur des sujets aussi divers que les néo-fondamentalismes juif, chrétien et musulman, la surdité ou la bioéthique.
2012
Le jaguar sur les toits de François Arango (Métailié)
Le jaguar sur les toits est un livre bien écrit, il est vivant et l’on y apprend plein de choses. C’est un thriller avec beaucoup d’action et des personnages trés intéressants. Il nous transporte dans un monde assez méconnu, à Mexico. L’auteur connait parfaitement les civilisations aztèques et mayas dont les pratiques de sacrifices humains sont intégrées à l’intrigue. On y trouve des truands en col blanc et se noue une histoire d’amour traitée de manière pudique.
Jean-François Coatmeur
2011
Bernard Enjolras pour Îlôt mortel à Trégastel (Éditions Bargain).
2002 – 2010
2010
En 2010, le Prix du Goéland Masqué fut remis à Laurence Fontaine pour son livre Noir dessein en verte Erinn (Éditions Yoran Embanner).
2009
Maryse Rivière pour son livre Sous le signe de la souris (Liv’Editions).
2008
Yvon Coquil remporta le Prix du Goéland Masqué pour son livre Black Poher (Éditions Barbu).
2007
Le Prix 2007 du Goéland Masqué a été attribué à Claude Bathany pour Last exit to Brest aux Editions Métailié.
2006
En 2006, c’est Anne Solen Kerbrat Personnic et son Dernier tour de manège à Cergy (Éditions du Valhermeil – collection Qui ?) qui obtint le prix.
2005
En 2005 vit pour la première fois une femme lauréate : Isabelle Amonou fut récompensée pour Morts fines à Morlaix (An tu all ar mor).
2004
Alain Vince pour son ouvrage Du raisiné sur le p’tit lu (Terre de brume).
2003
En 2003 c’est le roman de Jérôme Buvy, Jérusalem interdite (Liv’poche) qui a eu le prix.
2002
2002 le jury a récompensé Gérard Alle pour son livre Il faut buter les patates (Ultimes Polar).