Fidèle et passionné, le public a retrouvé le Goéland masqué
Le juge Éric Alphen, en pleine séance de dédicaces
Entre 4 000 et 5 000 personnes ont fréquenté le Goéland masqué, durant le week-end de la Pentecôte, à la salle Cap Caval de Penmarc’h (Finistère). Une belle réussite pour l’association organisatrice, après deux années très perturbées par le Covid.
Les animations proposées, notamment hors les murs, ont fait le plein. « Pourtant, sur les lectures que nous proposions, nous avions choisi uniquement des textes d’auteurs décédés, mais c’était un bon pari », se réjouit Brigitte Stéphan, responsable éditoriale de l’événement.
De « belles rencontres »
Autre motif de satisfaction : « Les belles rencontres entre le public et les auteurs. Cette année, les écrivains étaient particulièrement disposés et disponibles. Heureux de retrouver leurs lecteurs après les deux années Covid », estime Brigitte Stéphan. Et le public, lui, s’est
montré curieux : « Dès lundi matin, certains auteurs n’avaient plus de livres ! »
Les élèves écrivent un livre !
L’un des temps forts a incontestablement été la découverte de leur propre livre pour les enfants d’écoles de Penmarc’h, Loctudy et du Guilvinec. Trois classes ont en effet collaboré avec l’auteur Chrysostome Gourio, à l’invitation du Goéland masqué. Avec la complicité de l’auteur, chaque classe a écrit son propre roman noir, avec pour seul thème « Liberté », celui du festival cette année.
Ils ont eu la primeur de découvrir leur livre au Goéland masqué, qui a édité leur ouvrage, en présence de l’auteur. « Un moment vraiment fort ! », souligne Brigitte Stéphan.
L’an prochain, l’événement reviendra, toujours fort de la présence d’une cinquantaine d’auteurs. « Et on essayera d’avoir encore plus d’auteurs étrangers », promet Brigitte Stephan.