Au Goéland masqué, un quiz pour se tester
Catherine Dô-Duc, bénévole, et Marie-Françoise Plouzennec, présidente de l’association organisatrice du Goéland masqué, avec une partie des concurrents aux quiz polar organisé pour la première fois
L’événement
Hier, la salle Cap Caval de Penmarc’h vivait sa troisième et dernière journée du festival international du polar, le Goéland masqué.
Et, pour démarrer la matinée, rien de mieux qu’une nouveauté : cette année, les bénévoles de l’événement avaient concocté un savoureux quiz polar. Aux manettes, la bénévole Catherine Dô-Duc : « En Grande- Bretagne, ces quiz sont une tradition dans les salons. C’est un moment sympa, pour tester ses connaissances et s’amuser », sourit-elle.
Dans la salle, une quinzaine de personnes se sont prêtées au jeu, et ont répondu à dix-huit questions de trois niveaux différents, allant de Maigret à San Antonio et du Dahlia Noir à Mary Lester.
Pour chaque question, les candidats ont deux minutes pour répondre sur leur feuille. « C’est une première, alors on ajustera ce qui nécessite de l’être au fil des éditions », s’excuse presque la bénévole. Mais, même si le public n’est pas fort nombreux, l’ambiance est bonne. Et puis le jeu en vaut la chandelle : les trois meilleurs participants repartent avec des lots de livres ! Une perspective qui en a motivé plus d’un à faire mieux que le voisin…
À l’extérieur, bonne surprise pour les organisateurs : une trentaine de personnes assistent à la table ronde, en langue bretonne, autour du thème : « Écrire en breton en 2022 ? », animé par quatre auteurs.
Après deux éditions bousculées par le Covid, le Goéland est revenu cette année dans son format habituel, pour la grande satisfaction des bénévoles qui l’organisent : « De manière générale, on est très content car tout a bien fonctionné. Il y avait du monde à toutes les animations, que ce soit les lectures, les concerts où les tables rondes. Ce lundi, certains auteurs n’ont même plus de livres ! », se réjouit Brigitte Stéphan, programmatrice de l’événement.