Première table ronde du festival, animée par Fabienne Regnaut, autour du projet « STOP », recueil de textes signés par 68 autrices et auteurs publié par La Manufacture de livres. Un manifeste « pour penser la littérature comme un acte de résistance ». Absent bien malgré lui – empêché par des problèmes de transports – l’initiateur Olivier Bordaçarre était dans toutes les pensées.L’auteur slovaque Arpad Soltesz, interrogé par Catherine Dô-duc, a parlé de son roman « Colère » (Agullo) et évoqué la situation politique préoccupante de son pays, au lendemain de l’attentat qui visait le Premier ministre slovaque.Hélène Couturier, interrogée par Gilbert Kerleau autour de son roman « De femme en femme », un texte qui explore de faço émouvante la complexité du criminel et de ses actes.Les auteurs polonais Piotr Tarczynski et Jacek Dehnel, alias Maryla Szymiczkowa, interrogés par Catherine Dô-Duc, ont plaidé pour le cosy crime, un genre inspiré par Agatha Christie. Sans oublier une passion pour l’histoire et l’architecture, associée à un solide sens de l’humour.Le polar historique bien représenté par Hannelore Cayre, Gwenaël Bulteau et Alexandre Courban, interrogés par Gilbert Kerleau. De la préhistoire au Front Populaire en passant par l’Algérie du début du XXe siècle, un genre ouvert qui permet toutes les audaces.
Dimanche 19 mai 2024
Danü Danquigny (« Vieux Kapiten », Série noire) et Nicolas Verdan (« La récolte des enfants », Fusion/L’Atalante) répondaient à Gilbert Kerleau autour d’un thème commun : le polar vagabond, le crime sans frontières.François Weerts et Martial Caroff, interpellés par Alain Ouannès, ont débattu autour des enquêtes romanesques, de l’énigme à l’approche journalistique.De la dystopie punk au roman noir, le chemin n’est pas si long, comme l’ont démontré Christophe Siébert et Dominique Forma en réponse aux questions de Catherine Dô-Duc.Sébastien Gendron et Gilles Vincent, interrogés par Brigitte Stephan et Alain Ouannès, ont débattu des mérites respectifs de l’humour noir et du thriller effrayant.Les romanciers espagnols Victor del Arbol et Marto Pariente, interrogés par Roger Hélias avec Parvine Moizan, ont évoqué les racines du mal et les sources historiques et politiques de leur inspiration.L’Écossais Alan Parks, interrogé par Catherine Dô-Duc avec Cynthia Honoré, s’est exprimé sur ses deux héros : l’inspecteur Harry McCoy… et la ville de Glasgow, justifiant largement le succès international de sa série policière.Le romancier américain Benjamin Whitmer, très attendu, interrogé par Catherine Dô-duc avec l’aide de Cynthia Honoré, a présenté son nouveau roman « Dead Stars » et a démontré qu’on pouvait être un maître du roman noir et politique tout en gardant le goût du rire.Claire Raphaël et Pascal Escobar, interrogés par Gilbert Kerleau, ont évoqué deux approches du roman noir, de l’histoire personnelle à la communauté.
Lundi 20 mai 2024
Christian Roux et Gilles Verdet, deux briscards du roman noir de révolte, ont évoqué avec Catherine Dô-Duc les vertus du « road trip ».Table ronde avec Kristian Braz, Yann Bijer, Yann Bêr Kemener, Gégé Gwenn animer par Roger Bosser