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Le Télégramme du 4 juin 2019

Le festival en chiffres

Nicolas Mathieu, lauréat du prix du premier roman du Goéland Masqué en 2015 pour « Aux animaux la guerre », revient cette fois avec un Goncourt sous le bras pour son deuxième roman, « Leurs enfants après eux ». (Photo AFP)

 

Le 19e festival international du Goéland Masqué va se dérouler ce week-end. Pendant trois jours, Penmarc’h se met au polar. Voici quelques chiffres clés avant d’attaquer ce nouveau chapitre.

1. Comme le nombre d’événements de ce type dans le département. Le Goéland Masqué est bien un cas dans l’Ouest. À l’échelle de la Bretagne, seul le festival « Noir sur la ville » à Lamballe possède cette dimension internationale. « Nous sommes un peu cousin », commente Marie-Françoise Plouzennec, présidente.

2. Comme le nombre participation de Nicolas Mathieu au festival. L’auteur revient à Penmarc’h cette année. Lauréat du prix du premier roman du Goéland Masqué en 2015 pour « Aux animaux la guerre », il débarque cette fois avec un Goncourt sous le bras pour son deuxième roman, « Leurs enfants après eux ». Un joli coup des organisateurs. « Il a dit « oui » tout de suite, comme une évidence » indique la présidente, « c’est une belle histoire qui se poursuit ».

3. Comme le nombre d’auteurs espagnols invités (Alfons Cervera, Carlos Zanón et Victor del Árbol) cette année. Cette présence ibérique est une tradition au Goéland Masqué. D’autres pays seront à l’honneur : les États-Unis avec l’incontournable Jake Hinkson ou encore l’Angleterre avec le retour de la « Dame noire », Cathi Unsworth. Le Goéland Masqué, c’est aussi une histoire de fidélité.

40. Comme le nombre (au moins) de rendez-vous durant le festival. Rencontres, conférences, dédicaces, expositions, jeux littéraires, lectures et concerts…. Le programme est, une nouvelle fois, très dense. « Mais il est possible de tout faire. Nous avons recentré l’événement », note la présidente. Comme d’habitude tout est gratuit, sauf la séance de cinéma. Car, oui, il sera aussi question de 7e Art avec le film « Good time » présenté par Jake Hinkson, hymself jeudi au cinéma Eckmühl à Kérity.

50. Comme le nombre (au moins) d’auteurs invités. Des auteurs de tous horizons, internationaux ou régionaux, avec lesquels il sera possible d’échanger. Citons Alice Zéniter, lauréate du Goncourt des lycéens 2017 ; l’étonnant Hector Mathis et son premier roman (« K.O. ») décoiffant ou encore Yvon Le Coquil, prix du Goéland Masqué 2018.

100. Comme le nombre de bénévoles mobilisés pendant le festival.

813. Comme le nom de la plus importante et plus ancienne association créée pour la promotion et la défense des littératures policières. Cette année, en partenariat avec le festival, elle rend un hommage à Claude Mesplède, un habitué du festival, décédé en décembre 2018. Une exposition d’une trentaine de textes, écrits par de nombreux amis sera dévoilée, samedi au cours de l’inauguration. Le dimanche, un concert chez Marie-Cath à Port Carn appuiera cet hommage.

2 000. Comme l’année de création du Goéland Masqué. « Partir… » est le thème de cette 19e édition. Une thématique large qui englobe aussi bien les flux migratoires que nos propres exils. « Le polar possède cette capacité de décrire avec justesse les phénomènes sociaux et politiques », explique Brigitte Stéphan, programmatrice. Car, l’objectif du festival reste le même : « Promouvoir la lecture mais aussi le débat d’idées ».

5 000. Comme le nombre de spectateurs accueillis l’an dernier. « Le festival a trouvé son rythme de croisière. La formule est bonne. Nous n’avons pas ambition de devenir le Quais du Polar (Lyon) », commente la présidente qui veut conserver la convivialité de l’événement. Au Goéland Masqué, pas de hiérarchie entre les auteurs, « Ils mangent tous à la même table, entourés des bénévoles ».

100 000. C’est le nombre de kilomètres parcourus par Christian Cailleaux sur la goélette Tara entre 2016 et 2018 lors d’une expédition scientifique. Le marin et illustrateur a rempli ses carnets de peintures et de croquis pris sur le vif ou sur le pont de la goélette. Une exposition autour de son travail sera présentée pendant le festival.

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