Home / Diapo / Le Télégramme du 12 mai 2021

Le Télégramme du 12 mai 2021

À Penmarc’h, le festival du Goéland Masqué contre vents et marées

Françoise Landesque et Marie-Françoise Plouzennec, chevilles ouvrières du festival Goéland masqué, à Penmarc’h. (Le Télégramme/Steven Lecornu)

À Penmarc’h, le Goéland Masqué ne baisse pas les ailes. Le festival s’adapte et propose un week-end, du 21 au 24 mai, consacré aux lectures. Les textes de Julien Gracq, Max Jacob, Erri de Luca ou encore Joseph Ponthus seront portés par la voix de comédiens.

Françoise Landesque et Marie-Françoise Plouzennec, chevilles ouvrières du festival Goéland masqué, à Penmarc’h.
La nouvelle est tombée au mois d’avril. Le festival penmarchais devait se résoudre, pandémie oblige, à reporter sa
20e édition, en 2022. Une seconde fois après l’annulation, l’an dernier, de l’événement lors du week-end de la
Pentecôte. Une trentaine de beaux noms de la littérature noire et du polar, avaient été réunis sous le thème
« Résistance(s) ». Un thème qui correspond bien à l’état d’esprit qui anime les organisateurs qui ont refusé la page
blanche. Quitte à réduire considérablement la voilure.

De la musique et de la danse aussi

L’équipe de bénévoles a décidé de maintenir des animations à travers un programme de lectures du 21 au 24 mai.
Comme un pied de nez à l’actualité, l’affiche du festival a été détournée. On y voit le célèbre oiseau marin, masque
hygiénique au bec, toutes ailes déployées. Ce Goéland Masqué a certes perdu un peu de son envergure mais il a
encore fière allure. En témoigne le programme concocté par l’équipe du festival.

La sélection de textes laisse entrevoir de beaux moments. Plusieurs auteurs, citons Julien Gracq, Max Jacob, Erri de
Luca ou encore Joseph Ponthus, seront lus par des comédiens dont quelques pointures comme Pierre Hancisse,
pensionnaire de la Comédie-Française et professeur de théâtre au Cours Florent, à Paris. Parmi les moments forts,
retenons une évocation en voix et en musique du « Journal d’Hélène Berr » et un hommage aux « Pétroleuses » de
la Commune de Paris. Ces lectures seront parfois, comme cité précédemment, agrémentées de musique et même de
danse. « Autrefois plus anecdotiques, les lectures ont désormais pris de l’ampleur. Nous allons les aborder sous tous
les aspects », indique Marie-Françoise Plouzennec, présidente du Goéland masqué.

Des lectures dans les lieux insolites

Avec l’idée d’investir une grande diversité de lieux sur la commune. Des prestations auront ainsi lieu dans des
commerces comme « Saint-Gué Presse » ou encore le restaurant La Glacière, le Comptoir d’Eckmühl mais aussi à
la conserverie « La Compagnie Bretonne », la salle Cap-Caval bien sûr mais aussi, plus original, en extérieur sur les
Rochers de Saint-Guénolé. Parmi les hôtes, on retrouve également la galerie Far West de Françoise Le Beau. C’est
sûr, la littérature va à nouveau résonner à Penmarc’h.

Le thème « Lire, c’est résister » fera la belle aux échanges. « Cela va faire un bien fou de sortir »,
s’enthousiasme Françoise Landesque, cheville ouvrière du festival. Un festival qui a tenu à maintenir la présence de
quelques auteurs dont les interventions restent programmées. Ils seront réunis pour une séance de dédicaces samedi
22 mai. Autre moment fort conservé : le prix du 1er roman du Goéland masqué, qui aura lieu le vendredi 21 mai, en
présence du président du jury, Jean-Bernard Pouy, fidèle au festival depuis 2003. À noter que l’ensemble des
rendez-vous est gratuit. Les jauges, en raison des conditions sanitaires, seront réduites.

Vendredi 21 mai. À 18 h : « En compagnie de Jean-Bernard Pouy », lecture par Stéphane Butet et Jacques Tresse à l’auditorium de La Compagnie Bretonne, 105 hent Yvon Buannic, Parc d’activités de Prat Gouzien.

Samedi 22 mai. À 10 h 30 : « Carnets du grand chemin de Julien Gracq », lecture par Josette Blondel et Xavier Bazin aux Rochers de Saint-Guénolé (derrière le port). 

À 15 h : « Impossible d’Erri De Luca », lecture par Pierre Hancisse et François Hoffmann à la salle Cap Caval, avenue de Skibbereen.

À 17 h : « Les Pétroleuses d’Édith Thomas », lecture par Bénédicte Baldet, Sandrine Bodénès, Yveline Méhat et Marion Perrier à la salle Cap Caval.

De 11 h 30 à 12 h 30 et de 15 h à 17 h, dédicaces avec Chrysostome Gourio, Jean-Hugues Oppel, Arnaud Le Goüeffflec, et Jean-Bernard Pouy à « Saint-Gué Presse », 50, rue Pierre Semard.

Dimanche 23 mai. À  11 h  : « À la ligne » de Joseph Ponthus, lecture par Adrien Melin au restaurant La Glacière, 224 rue Lucien Le Lay, à Saint-Guénolé.

À 14 h 30 : « Tu m’avais dit Ouessant » de Gwenaëlle Abolivier, lecture par Sandrine Bodénès au Comptoir d’Eckmühl, 790 avenue Schierling-Eggmuhl, au pied du phare.

À 16 h : « Journal d’Hélène Berr », lecture par Xavier Bazin, musique par Véronique Briel (piano) et Patricia Raibaud (violon) à la salle Cap Caval.

Lundi 24 mai. À 18 h : « Comme chien », par Angèle Prunenec (voix), Sylvain Prunenec (danse et textes) sur une musique de Ryan Kernoa à la Galerie Far West, 61 rue François Péron, à Saint-Guénolé.

Pratique

Tous les rendez-vous sont gratuits. Pas de réservations.

Check Also

Le Télégramme du 25 novembre 2023

Yan Lespoux en escale à l’Aire de Broca à Pont-l’Abbé Yan Lespoux en compagnie de …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.