a été attribué à
Hubert TÉZENAS pour « L’or de Quipapà » (Édition L’Écailler)
Ça sent la corruption et la bagasse dans la fournaise de cet automne 1987 au Pernambouc. Alberico Cruz, agent immobilier à Recife, se trouve accusé à tort du meurtre de Policarpo, président du syndicat des travailleurs de Quipapà. Aidé du journaliste Osvaldo Lamenza, il va découvrir que violence et mise en esclavage sont de règle dans le monde des seigneurs de la canne, encouragés par la politique d’indépendance énergétique du pays basée sur la production de ce carburant dit écologique, le bioéthanol.
La sobriété de l’écriture de Hubert Tézenas sert une histoire bien structurée, avec des personnages crédibles et une fin qui ne donne pas dans l’angélisme.
La narration au présent de l’indicatif, dans de courts chapitres, se fait à la troisième personne pour accompagner A. Cruz dans son enquête, et à la première personne pour témoigner de la folie de Kelbian Carvalho, fils d’un riche planteur.
Marie Pen’Du
Le Prix littéraire du Goéland Masqué s’adresse à un premier roman écrit en français dans le genre policier ou noir édité en France dans l’année précédente. Il est doté de 1.000 € de récompense.Le jury de ce prix annuel est composé de 16 personnes membres de l’association du Goéland Masqué. Il comprend un membre désigné par chaque médiathèque-partenaire, des membres du CA de l’association et des membres de l’ancien jury. Il est placé sous la présidence de Jean-François COATMEUR.
Les bibliothèques Bigoudènes avaient présélectionné six livres :
« Hôpital psychiatrique » de Raymond Castells (Rivages noirs)
« La vie déplorable de Charles Buscarons » de J.P. Cottet (Plon)
« Protocole 118 » de Claire Le Luhern (La Tengo)
« Un homme effacé » d’Alexandre Postel ( Gallimard)
« L’or de Quipapa » de Hubert Tézenas (L’Écailler)
« Le dernier lapon » d’Olivier Truc (Métailié)
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