2015 – Presse

Patrice Manic : Rencontre avec une classe

 Plomeur Goëland Masqué. Rencontre avec une classe 23 mai 2015  Patrice Manic est venu faire découvrir ses derniers livres, a invité les élèves de la classe de Loïc Jadé à prendre sa place dans un atelier d'écriture. © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/plomeur/goeland-masque-rencontre-avec-une-classe-23-05-2015-10638977.php
Plomeur Goëland Masqué. Rencontre avec une classe 23 mai 2015 Patrice Manic est venu faire découvrir ses derniers livres, a invité les élèves de la classe de Loïc Jadé à prendre sa place dans un atelier d’écriture.
© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/plomeur/goeland-masque-rencontre-avec-une-classe-23-05-2015-10638977.php
 Dans le cadre du festival du Goéland Masqué, l’auteur de littérature jeunesse, Patrice Manic, est venu rencontrer, hier en matinée, les élèves de la classe bilingue français-breton de Loïc Jadé, au groupe scolaire Louis-Courot. La mission de l’auteur était d’animer un atelier d’écriture : « L’objectif est de donner aux enfants l’envie d’écrire et montrer que l’écriture est à la portée de tous. Il faut que les élèves prennent ma place… », a expliqué Patrice Maric qui, pour aider et motiver les élèves, s’est servi de son livre « L’Île de Groix a disparu » comme base de travail. Pour récompenser son jeune auditoire, l’auteur avait réservé une grosse surprise en tirant de son sac son dernier livre « Pleins phares bretons » édition Jos, qui est sorti en librairie hier. Pour information, l’auteur a sorti également aux éditions Beluga deux livres en breton (Kalon ruz Brekilien et Sarpantou-Nij Tuchenn Gador) qui seront présentés pour la première fois ce soir à la salle Cap Caval de Penmarc’h. Patrice Manic est en effet l’un des invités du festival du Goéland (Lire le programme page 15). Le public pourra le rencontrer pour discuter avec lui et faire dédicacer ses livres.

© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/plomeur/goeland-masque-rencontre-avec-une-classe-23-05-2015-10638977.php

SAM MILLAR séduit les lycéens

Recherches sur le net, visionnage du film « Au nom du père » de Jim Sheridan, sorti en 1993 et adapté du livre « Proved Innocent » de Gerry Conlon, politique, lectures des ouvrages de Sam Millar (au centre) pour certains, ont jalonné ces mois avant la rencontre © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/pont-labbe/goeland-masque-sam-millar-seduit-les-lyceens-24-05-2015-10639834.php
Recherches sur le net, visionnage du film « Au nom du père » de Jim Sheridan, sorti en 1993 et adapté du livre « Proved Innocent » de Gerry Conlon, politique, lectures des ouvrages de Sam Millar (au centre) pour certains, ont jalonné ces mois avant la rencontre
© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/pont-labbe/goeland-masque-sam-millar-seduit-les-lyceens-24-05-2015-10639834.php
Quand douze élèves de 1ère électrotechnique de Laennec rencontrent Sam Millar, ancien de l’Ira, ancien prisonnier et désormais romancier, ça donne quelque chose d’assez particulier.
Il n’est pas très grand, Sam Millar. Il a les yeux clairs, Sam Millar. Il porte des baskets, un simple pull et un jeans, Sam Millar. Mais Sam Millar en impose. Il vous toise, vous jauge, peut-être un peu trop. Reste sérieux. Mais le sérieux des Irlandais, teinté, quelque fois, d’une petite touche d’humour qui vous fait hurler de rire.
Pas qu’une chanson de U2
C’est ce qu’il s’est passé, vendredi après-midi, au lycée Laennec. L’Irlandais, invité du Goéland Masqué, est intervenu, l’espace d’une heure, dans le cours d’Anthony Moyou. Le professeur d’anglais a fait travailler ses élèves de 1r e électrotechnique sur l’Irlande du Nord, l’Ira et… Sam Millar. Pendant plusieurs mois, les douze jeunes gens se sont penchés et documentés sur l’Irlande du Nord, sur les conflits du début des années 70, sur le Bloody Sunday. Histoire que ce Bloody Sunday, justement, ne soit pas, pour eux, qu’une chanson de U2. Et c’est avec une liste de questions qu’ils se sont installés face à l’Irlandais. Des questions rédigées et énoncées dans la langue de James Joyce, Anthony Moyou se chargeant de la correction syntaxique et de la traduction des propos de l’Irlandais. S’il dit aujourd’hui « avoir tourné la page », Sam Millar accepte cependant de parler de son passé, de sa jeunesse, de son engagement au sein de l’IRA à 14 ans, de ses emprisonnements, « afin que les jeunes soient au courant ». Au courant que les conflits nord-irlandais ne se limitent pas à un problème de religion, mais bien à la différence de pensées, entre nationalistes et unionistes. Qu’aujourd’hui, les jeunes vivent la chose de façon plus tranquille. Il parle, donc. Avec pudeur toutefois. Exit les souvenirs trop marquants. Énonce les Blanket men, le gnee-capping. Brièvement. Adieu l’esprit de vengeance, et contre ses geôliers et les sévices qu’ils lui infligeaient, et contre celui qui l’a dénoncé pour le casse de la Brinks, perpétré huit ans après son arrivée aux États-Unis. Un casse qu’il raconte dans « On the Brinks » – qui sera sans doute adapté au cinéma, les droits ayant été rachetés à Warner « par une boîte hollywoodienne ». Sait-il au moins qui l’a fait ? Le romancier déclare « avoir une petite idée ». En face de lui, les jeunes ont les yeux ronds comme des billes. A-t-il des regrets ? « Juste le casse de la banque, ce n’était vraiment pas très malin, les États-Unis m’avaient accueilli et donné du travail. Sans compter que cet acte a rendu ma famille honteuse ».
La politique, la religion et le football
Où est le magot ? Sam Millar répond : « Je le demande souvent à ma femme ! ». Sa femme avec qui il a eu trois enfants, qui sont grands maintenant. Aucun n’a d’intérêt pour l’Ira. « Trois sujets sont tabous : la politique, la religion et le football, sourit l’auteur. Ça amène trop de disputes ! ». L’homme ne veut qu’écrire, désormais. Il a toujours voulu être écrivain. Et s’y attèle corps et âme. Il alerte. Il dénonce. « Rouge est le sang », « Poussière tu seras ». Tous deux des polars basés sur des faits réels. « Sam Millar se sert de son histoire, explique Mathieu, à la fin de l’entretien. Il y a certaines choses qu’il cache, certes, mais il est venu nous expliquer, à nous, jeunes Français, ce qu’était et est l’Irlande du Nord. Il a raison : le monde doit savoir ». « C’est un très grand monsieur, ajoute Angelo. On est jeunes, nous n’étions pas au courant ». Maintenant, si.© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/pont-labbe/goeland-masque-sam-millar-seduit-les-lyceens-24-05-2015-10639834.php

Check Also

Décès de William McIlvanney

Glasgow 7.3.13 – Author William McIlvanney. Photographed for Canongate for UK promotion of the re-launch …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.